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Le journal d'Élise

Quand quelque chose te paraît sombre, laisse-la t'éclairer!

La diversité humaine! Faut-il à tout prix la réprimer?

La diversité humaine! Faut-il à tout prix la réprimer?
Droit d'auteur de l'image:michaeljayfoto

Aujourd'hui, nous allons nous pencher sur la diversité humaine. À quel point devons-nous faire en sorte que chaque humain agit de la même façon? Qu'ils pensent de la même façon? À quel point devons-nous être qu'un? Quelles sont les conséquences de faire en sorte que nous agissons comme un individu unique? Nous allons passer un peu sur la question. 

 

Le mot diversité réfère, selon le dictionnaire Antidote, à la variété des cultures et des individus, ainsi que le concept de diversité des espèces. Pour bien comprendre pourquoi la diversité existe, il faut aller jusqu'aux confins du cerveau pour bien en comprendre notre fonctionnement interne. Le cerveau est en constant dynamisme. De ce fait, les différentes expériences et stimulus de l'environnement entraînent un dynamisme du cerveau qui fait que notre cerveau ne peut être semblable à l'autre. L'environnement étant lui-même dynamique. Le cerveau humain en vient à être lui aussi dynamique et donc, de ce fait, unique (Andrieu, 2007). Donc, trop de normalité est contraire à la nature diversifiée des connexions cérébrales humaines. Il est donc impensable qu’il existe une normalité. À partir quelle mesure pouvons-nous dire qu’une personne est pareil à une autre si elle n’a pas les mêmes connexions cérébrales? Au niveau physique, même les jumeaux ou les jumelles n’ont pas le même corps. Il existera toujours des différences infimes ("Droit à la différence pour les vrais jumeaux," 1999). Nous pouvons conclure que de tout point de vue, un humain n’est pas pareil à un autre humain. La nature est bien faite quand même!

 

Si nous prenons le cas de la société qui nous enferme dans un cadre normalisé, est-il correct de procéder de cette façon? Je crois que le cadre normalisé est à la fois bon et mauvais. Nous devons, en quelque sorte, avoir un cadre normatif pour faciliter le fonctionnement de la société. Imaginez une société qui ne tient compte que des libertés individuelles. Cela serait, clairement une société qui ne peut fonctionner. Cependant, dans nos sociétés capitalistes actuelles, nous oublions les libertés individuelles (intégrante du développement humain) au profit du capital que les humains engendrent dans le rouage de la société capitaliste (Fernandez, 2011). La diversité humaine est, quant à elle, réprimée de la même façon et ne pas tenir compte de la diversité humaine est s’enfermer dans notre individualité humaine («sexisme et racisme «bienveillant»»)(Réjane Sénac, 2012). Si nous résumons la situation, il est bon d’avoir des normes, mais il ne faut pas oublier que chaque humain est unique. Il n’est pas un agent qui rapporte de l’argent, mais un être qui éprouve des sentiments et à des besoins d’autodéveloppement (Nuttin, 1985).

 

En définitive, nous devons réfléchir à la façon dont notre société fonctionne. Il faut faire le pour et le contre, se poser des questions, poser des actions pour que nos libertés et notre diversité humaine s’épanouissent. Bref, il nous fait travailler main dans la main dans le but que notre société ne brise pas totalement les choses qui font de nous des humains à part entière.

 

Je vous souhaite deux excellentes semaines.

 

Amicalement vôtre,

Elisouschool

 

Référence:

 

Andrieu, B. (2007). La chair vécue du cerveau: un objet épistémologique du cerveau psychologique. Psychologie Française, 52(3), 315-325. doi: https://doi.org/10.1016/j.psfr.2007.04.001

 

Droit à la différence pour les vrais jumeaux. (1999). Revue Française des Laboratoires, 1999(312), 15. doi: https://doi.org/10.1016/S0338-9898(99)80299-6

 

Fernandez, B. (2011). Le temps de l'individualisation. Revue du MAUSS, 38(2), 339-348. doi: 10.3917/rdm.038.0339

 

Réjane Sénac. (2012). L'invention de la diversité. Paris: Presses universitaires de Frances.

Nuttin, J. (1985). Théorie de la motivation humaine, Paris, France: Presses Universitaires de France, pp. 288-313.

 

 

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B
Parfois le cadre normatif imposé par la société est recherché par certains individus qui y trouvent une sorte de sentiment rassurant, car ils ne se sentent pas prêts à faire face tout seuls justement à leur individualité. C'est comme une angoisse face au solipsisme.
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