Qu'est que je peux faire?

Bonjour tout le monde,

On me parle souvent de choix! Tout dans la vie adulte est une question de choix. On choisit un vêtement et l’on exerce son choix. Dans mon cas, je prends souvent la mauvaise rivière. Ce qui m’entraîne souvent à l’hôpital et me fait vivre des conséquences que je ne voudrais pas vraiment avoir. Mais est-ce que je peux faire quelque chose? Oui et ce n’est pas grand-chose.

Quand on fait quelque chose, on a toujours le choix de décider si l’on préfère avoir les conséquences qui s’imposent ou rester calme et trouver des moyens de calmer la frustration. Je suis une personne qui demande beaucoup d’attention de la part des autres. J’aime être entourée par les autres et sentir beaucoup d’attention venant de la part des autres. En effet, j’ai beaucoup de difficulté à reconnaître les marques d’attention positive de la part des autres, car je suis habituée à un énormément d’attention de la part des autres. J’ai également beaucoup de comportements enfantins. Mes crises en font parties, car on accorde beaucoup d’attention à un enfant en crise. On arrête ses activités pour s’occuper de la personne en crise. Parfois, j’ai peur de la vie adulte, car je ne vois pas comment avoir l’attention autrement que par les crises.

Je dois apprendre à m’autocontrôler. C’est un bien grand mot, n’est-ce pas? Je suis habituée à une rivière bien profonde pour lequel il est facile de relâcher la pression.(À voir : image rivière) Cependant, cette rivière s’écoule dans un flot de conséquences négatives. Au lieu de choisir le chemin facile, pourquoi ne pas conditionner un nouveau chemin qui débouche sur un magnifique lac de bonne conséquence? Le chemin est dur, il faut l’avouer, mais le prix est-il si élevé? Creuser une nouvelle rivière, c’est difficile. Avec un peu de patience, on peut creuser une nouvelle rivière en refaisant toujours le même chemin, même s’il est plus facile de prendre l’autre rivière déjà tracée et même si une roche traîne en plein milieu. Plus on passe par le chemin, plus la rivière grandit et moins l’eau dans l’autre rivière coule. L’autre rivière à problème finit par disparaître à son tour. C’est sur ce modèle que le cerveau fonctionne. Plus on travaille une capacité en particulier et plus celle-ci se développe.

Mais, comment faire pour dévier de la mauvaise rivière? C’est simple. Ne pas rester fermé quand la pression devient trop forte. Il faut toujours rester ouvert et ne jamais se refermer. Pour cela, il faut rester à l’écoute des personnes qui sont importantes pour moi. Je dois les écouter et exécuter leur consigne. Je peux aussi moi-même me le dire. Par exemple, je peux me dire que c’est assez. Que je ne dois pas me laisser emporter par mes pensées négatives! Je dois les chasser, comme on peut le dire. Ensuite, je peux aller dans un endroit tranquille pour trouver une solution à mon problème. Je dois, également, à tout prix, chercher mon attention autrement. Je dois commencer à voir tous les petits bonheurs dans ma journée. J’aime quand on vient me parler et quand les gens le font, ça me rend heureuse. En voici un exemple parmi tant d’autres. En résumé, je dois éviter de me rendre aussi loin dans ma recherche d’attention. Je dois me dire d’arrêter de trouver de l’attention de cette façon.

L’attention que je recherche ne se trouve pas si loin. Il suffit de le voir comme des petites choses qui finissent par former de grandes montagnes. Il faut seulement prendre le temps de les voir et faire comme un enquêteur qui recherche des indices. (À voir: image enquêteur) Souvent, j’ai beaucoup d’attention de la part des gens, mais je n’utilise pas de loupe pour bien la voir. C’est une façon imagée encore une fois de montrer que je ne prends pas le temps de voir certaines choses vraiment importantes dans la vie. On m’a souvent dit que la vie est un grand voyage. Si on le fait en ligne droite, on arrive à quelque chose, mais on prend moins le temps de s’enrichir de paysage. C’est un peu ce que je fais avec l’attention. Je passe vite sur les petites attentions et je m’attarde sur les grosses attentions négatives. Si l’on prend le temps de voir les attentions positives, le chemin devient vite plus intéressant et beaucoup plus passionnant.

En somme, j’essaie de me diriger vers l’adulte, mais je possède encore mon côté enfant qui veut ressurgir à certains moments. Le travail, ici, c’est d’apprendre l’autorégulation et la recherche positive de l’attention. Je peux, par contre, garder un certain côté enfant. Cependant, je dois le réguler pour que mon côté enfant ne soit plus le moteur de ma vie, mais un outil de détente à certains moments. Je dois mettre mon côté enfant en veilleuse. J’ai mis une image ici pour illustrer l’adulte et l’enfant en moi.(À voir: image parent et enfant) L’adulte doit mettre son autorité en action pour que l’enfant arrête son comportement et c’est exactement ce que je dois faire avec ma tête. N’oublions pas que mes gestes sont une question de choix! Je ne dois pas reposer sur mes lauriers. Je dois être active dans la responsabilité de mes actes et évaluer si mon choix est le meilleur. Je ne dis pas que le chemin sera facile. Même, il sera très difficile. En contrepartie, en analysant mes choix, j’y ai tout à gagner. Un magnifique lac d’eau cristalline aux conséquences positives m’attend au bout de la traversée dans les roches.

Amicalement Vôtre

Elisouschool

P.S: Les images en bas de texte sont associées à divers moment dans le texte. Je vais les indiquer entre crochets.